Gion Matsuri
25 septembre 2005

Après une longue période de réflexion, j'ai décidé de reprendre la plume. J'espère avoir quelques nouvelles aventures qui seront dignes d'être partagées avec vous. Je commence donc par le commencement : mon arrivée à Kyoto.

Après la longue traversée du pacifique en avion, un parcours de train jusqu'à Kyoto, j'arrive enfin dans les bureaux de ma compagnie. Ils m'accueillent puis m'escortent jusqu'à l'auberge qu'ils m'avaient réservée. A ce moment-là, je suis tellement fatigué et stressé par tout ce qui se passe que j'ai du mal à m'endormir. De plus, durant l'été, Kyoto est une véritable fournaise, l'auberge n'a pas l'air climatisée il faut donc prendre son mal en patience. Mes premières journées ont été très remplies, en plus d'aller rencontrer mes collègues du travail et de commencer à m'installer dans mon bureau, je me fais plein d'amis à l'auberge de jeunesse. La fin de semaine s'annonçait assez chargé, le plus gros festival du japon a justement lieu à Kyoto, le célèbre Gion matsuri. La ville attend un millions de personne dans les rues au plus chaud de l'événement. Je voulais bien sûr profiter des différentes activités un peu partout dans la ville, en plus d'entamer sérieusement ma recherche pour un appartement.

Premier très important achat pour tout aspirant Kyotonite, un vélo. La ville est presque sans dénivélation et ne s'étend pas trop, donc le vélo est le meilleur moyen pour se déplacer. Je suis aller visiter quelques fudoyasan (agent d'immeuble) en compagnie d'un gars de la compagnie. J'ai visité 4 ou 5 apartements mais rien de trop impressionnant. Il fallait que je commence à me faire a l'idée que le standard québécois d'appartement n'était pas la norme au japon et que je devrais me contenter de quelques chose d'assez petit, même très petit. Mais oublions ces préoccupations, la nuit etait à nous et le festival battait son plein. L'origine de cet événement remonte à très longtemps, à l'époque, la peste faisait rage dans la ville et pour apaiser la colère des dieux qui avaient répandu ce fléaux, l'empereur ordonna que des prières soit dites au grand temple Yasaka. On fit parader les 66 Hoko (voiturettes de guerre) de la province dans les rues de la ville dans l'espoir d'appaiser le courroux des dieux et d'enrayer le malheur qui frappait la capitale. Le cadeau fut bien reçu par les divinités et la peste repartie comme elle était venue. Depuis lors, toutes les années, la scène du cortège est reproduite et une foule d'activités entourent la célébration. Avec quelques amis, dont la plupart étaient français, nous avons déambuler, suivant la masse de gens, marchant entre les différents kiosques de nourritures qui offraient des mets aux allures délicieuses et parfois, un peu étrange comme pour nous rappeler notre présence en terre niponne.
Après une journée de 10 heures de marche, je fus reçu par morphé sans la moindre attente.

Dimanche, le cortège se déplaçait, de gigantesques chars cheminaient lentement à travers la ville, tirés à même les efforts des servants des dieux, le spectacle en valait la peine, surtout lorsqu'ils devaient faire tourner les énormes chars au coin des rues. La foule assez dense s'étendait sur les plusieurs kilomètre du parcour et bloquait les principales artères de la ville.

Durant cette fin de semaine j'ai aussi vu défilé des quantités de japonaises en kimono, c'est la meilleure saison pour les demoiselles de sortir leur plus beaux atours. Comble de chance, alors que nous marchions vers un temple, 2 geishas surgissent au coin de la rue. Les geishas, les vraies, ont pour réputation d'être très peu encline à parader devantles simples touristes, le destin nous souriait alors et j'ai eu la chance de prendre quelques clichés avant qu'elles ne s'évanouissent dans les petites rues du célèbre quartier Gion. Remerciant notre fortune, nous avons fêté le tout dans un restaurant d'okonomi yaki.

Pour terminer, voici quelques photos d'une parade que j'ai été voir avec un collègue du travail, des hordes de japonais semblant appartenir à divers groupes se retrouvent a l'entrée du cartier d'Higashiyama.

Je termine ici mon récit, la suite suivra bientôt. Si vous avez des questions n'hésitez pas à m'écrire.

A bientôt